Ce geste ne me surprend pas d'une Église qui privilégie aujourd'hui beaucoup le coeur au détriment de la raison.
C'est effectivement un dénouement heureux et une grande consolation pour l'ordonné et pour son entourage.
Néanmoins l'Église autrefois était plus pragmatique et ne donnait pas le sacrement de l'Ordre comme récompense pour nos mérites (elle aurait plutôt donné en ce cas une dignité) mais pour qu'il serve au salut.
Dans l'ancien, et moins clairement dans le nouveau code de droit canon, elle parle d'empêchements et d'irrégularités. Il est clair que le nouvel ordonné est dans ce cas, il ne pourra dire la messe sur terre.
Donc la raison et le code suggéraient de ne pas ordonner.
On me dira qu'il est prêtre à jamais etc.
On est dans un belle histoire émouvante, propre à nous tirer des larmes, mais pas dans la tradition de l'Église, pragmatique : l'ordination n'est ni un droit, ni un dû, encore moins une distinction ou un privilège, et c'est bien ce que traduit le droit, on est ordonné au service de l'Église.
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