Selon les règles, les femmes, si elles sont aptes, peuvent prononcer les réponses, s'il n'y a pas d'acolyte au choeur ou un autre mâle un peu doué dans la nef, depuis la nef à la Messe.
(Le prêtre ne peut pas célébrer, sauf indult, sans répondant, Me Parfu l'a rappelé à juste titre ; dans une de nos chapelles il est arrivé que le célébrant n'a pas célébré de messe, un jour de semaine, puisqu'il n'y avait que deux bonnes femmes, ne pouvant ou ne voulant pas répondre ; quand je l'ai appris, cela m'a donné mauvaise conscience, car avec un peu d'effort, j'aurais pu y être, si j'avais su)
Mais il y a eu des pratiques différentes.
Ma mère me raconte qu'avant la guerre (1939-1945), dans son école, de soeurs enseignantes, une soeur non seulement faisait de sacristain (ce qui est coutumier et sans problème), mais servait la messe en toute forme en l'absence d'acolyte, pas seulement en répondant.
Quand ma mère me l'a dit, cela m'a étonné, mais je n'ai aucune raison de douter de la lucidité de sa mémoire à long terme sur ce point ou d'autres, après tout elle était présente à de telles messes plus d'une fois, et elle me raconte des événements d'avant la guerre et de la guerre avec force de détails.
C'est certainement praeter legem, sinon contra legem, contre la loi, en 2023 comme en 1938, mais il n'est pas sûr que l'Ordinaire de 1938 (aujourd'hui il n'y en a pas) était au courant de tout ce qui se passait dans les lycées des filles dans sa juridiction ...
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !