On défend l'usage du latin en expliquant que les fidèles disposent d'un missel pour lire la traduction. S'ils doivent répondre au prêtre, je ne vois pas comment ils pourraient lire en même temps les deux colonnes du missel, à moins d'être dotés d'une forme particulière de strabisme.
Et lire la traduction en même temps que l'on répond en latin, c'est impossible. Seul celui qui comprend le latin peut participer avec fruit à une messe dialoguée. Ou alors, il faut répondre au prêtre en se détachant des paroles prononcées et en méditant sur le mystère eucharistique. On n'est plus très loin de la spiritualité de la messe non dialoguée.
Quant à l'idée qu'après un certain temps, les fidèles finissent par comprendre le texte latin de l'Ordinaire, c'est une utopie d'intellectuels.
S'il est si important que les fidèles répondent au prêtre à l'unisson, la logique exige que les paroles prononcées soient comprises par les fidèles. Or la majorité d'entre eux ne connaissent pas le latin ; en quoi la participation devient-elle plus active lorsqu'on ânonne des paroles qu'on ne comprend pas ? L'étape suivante est donc inévitablement le vernaculaire.
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