Quant aux spécialistes que vous invoquez, ils parlent d'EMI : le "I" c'est pour "Imminente", c'est à dire une mort qui va bientôt se produire ... mais qui ne s'est pas encore produite. La preuve ... on en revient, et il n'y a pas un miracle de résurrection à chaque fois. De plus, ça ne dure pas des années, pendant lequelles l'âme serait en errance, en attente de je ne sais quoi !
Oui, c'est la raison pour laquelle les spécialistes parlent plutôt de "Expériences aux Frontières de la Mort", terme plus exact, et non d'EMI. Mais là, comme d'habitude, c'est du pointillisme. Sinon, je n'ai jamais parlé de résurrection, j'ai parlé de ces cas extrêmement nombreux (une estimation évoque 1% des populations occidentales, en cela aidé par l'amélioration et la généralisation des techniques de réanimation) qui raconte ce qu'il se passe "de l'autre côté".
Ce que vous écriviez plus haut est une hérésie.
Ah bon, en quoi ? Quelle est l'hérésie en question ? Où est la condamnation ? En quoi est-ce hérétique de rapporter ce que m'a dit un proche ?
Les raisons qui font que des âmes peuvent être bloquées ici-bas est que tout simplement, elles n'ont pas conscience d'être mortes, ou de trop fortes émotions vécues les empêchent de partir vers leur jugement particulier. Raison pour laquelle on trouve ces âmes souvent sur les champs de bataille, il peut arriver qu'il y en ait dans les cimetières également, ces âmes étant encore "attachées" (le terme est impropre, bien sûr) à leur corps, donc elles le suivent là où il est, sans comprendre, ni percuter sur ce que cela signifie réellement.
Mais quand le ressenti et l'opinion personnelle priment sur l'enseignement de l'Eglise, on finit forcément par s'égarer.
Ce n'est pas du ressenti, c'est une compilation convergente de témoignages, on est plus proche de la science que du ressenti.
En outre, le ressenti n'est pas mauvais en soi, la haine de certains tradis contre le ressenti quand il est correctement cadré est irrationnelle et empêche tout progrès dans la spiritualité et la prière. L'humain est incarné, l'incarnation a besoin de ressenti, condamner tout ressenti sous prétexte que ça en est, c'est assez brutal et très handicapant, comme mode de fonctionnement.
En outre, même la théologie catholique ne peut pas rendre compte de l'extraordinaire beauté et ampleur des espaces post-mortem, croire que l'on va, avec nos mots, nos vocabulaires, nos catégories, les réduire, les définir et les délimiter, c'est un peu comme si une fourmi allait dire à l'humain ce qu'il doit faire.