Mgr Grallet n'a pas été hostile aux communautés traditionalistes de son diocèse en communion avec l'évêque et Rome. Pas plus que son prédécesseur, il n'était favorable aux mesures de pacification prises par Benoît XVI.
Bien des diocèses envieraient toutefois la situation canonique prévalant à Strasbourg. Une paroisse personnelle avait été accordée par Mgr Doré peu avant la nomination de Mgr Grallet.
Il importe de ne pas confondre "enthousiasme" et froideur d'un côté avec le souci pastoral de l'autre. Je puis témoigner étant de ce diocèse que la froideur intellectuelle des archevêques pour les aspirations traditionalistes ne s'est pas traduite par une hostilité déclarée au plan pastoral.
Je suis assez triste de lire ces nouvelles bien entendu. L'archevêque émérite est franciscain et l'ordre dans les années 1960 et 1970 surtout a connu bien des folies néo-modernistes. Cela vaut pour toute la famille franciscaine d'ailleurs la création des Capucins de Villié-Morgon témoigne des débordements.
On peut lire côté dominicain, l'auto-biographie de mon collègue retraité François Boespflug qui a quitté son ordre très tard. Le livre montre très bien la perte de substance spirituelle au sein des grands ordres dont la néo Compagnie de Jésus n'est pas le seul exemple.
La plus forte crise du clergé depuis la Révolution française qui en Occident frappe l'Église catholique, crise qui démarre un peu avant Vatican II et s'aggrave fortement pendant et après le Concile, n'est pas arrivée par hasard.
Quand les troupes n'ont plus envie de combattre, une armée finit par perdre assez vite la bataille même quand les régiments continuent à faire feu sur place. Cela me paraît être la toile de fond des errements qui sont constatés de nos jours. "The big picture" comme on dit en anglais.
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