est bien la pire des choses. Non que Vatican II n'a pas joué de rôle dans la crise actuelle - il peut en être la cause efficiente en tant qu'événement global -, mais il ne peut être lu à la lumière des faits et des propos du Pape actuel. Certains aspects conciliaires, qui nous font parfois sourire, sont bien étrangers au style du Pape actuel, dont le style léger mettrait mal à l'aise bien des Pères conciliaires habitués à une certaine retenue. Le contexte actuel n'est pas celui de Vatican II, et certaines "avancées" de Vatican II colleraient mal aux lubies actuelles (comment revaloriser le pouvoir des évêques, l'épiscopat, alors qu'aujourd'hui, on veut diluer les pouvoirs propres aux évêques dans des structures synodales ?). Mais comme vous dîtes, on en arrive à une généalogie où Vatican II devient "bergoglien" avant la lettre, alors que l'action de François est juste une lecture parmi d'autres du Concile, ce qui complique les choses.
Mais vu la douleur actuelle, la tristesse compréhensible, conduit à tout imputer à Vatican II. Pourtant, je ne vois pas comment on peut coller, par exemple, la tentative d'homosexualisation magistérielle à un concile qui est resté prudent sur ces questions et dont certains promoteurs (Paul VI) ont même mis le hola avec Humanae Vitae.
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