La charité ne consiste pas à voir les choses comme on voudrait qu'elles soient, ni à voir les choses meilleures qu'elles ne sont.
Il n'est pas question ici de la charité en tant que due aux personnes, mais de la charité en tant que source d'inspiration des appréciations catholiques sur ce qui est situé à l'extérieur, voire à l'opposé, de l'Eglise et de la foi catholiques.
Or, il ne vous a pas échappé que, disons depuis Jean XXIII, les clercs ont fréquemment tendance à avoir un regard orienté et un discours inspiré par une nouvelle conception de la charité, bienveillante jusqu'à la complaisance, en direction des confessions chrétiennes non catholiques, des religions non chrétiennes, de l'homme et du monde contemporains.
Cette nouvelle conception de la charité, plus propice à la connivence qu'à l'exigence, et plus propice à la négligence qu'à la vigilance, est une composante et une conséquence de la perte de vue de la vertu de charité en tant que surnaturelle.
A la limite, dans cet ordre d'idées, le (néo-)catholicisme ressemble fréquemment à une religion placée sous le signe de l'amabilité universelle, connaturelle et non surnaturelle.
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