Ce texte est assez typique de la production de son auteur, dont le but semble être d'aligner le plus grand nombre possible de références et de concepts pour faire croire à la densité et à la profondeur de son propos.

En réalité, son argumentation est vide ou réversible, et il est assez amusant, ou assez triste, que ce verbiage prétentieux, sous couvert d'une apparente ecclésiologie mystique, n'aboutisse qu'à un pur positivisme en absolutisant la décision des autorités en place.

On pourrait dire qu'il s'agit d'habiller intellectuellement les décisions arbitraires du pontife actuellement régnant pour leur donner une allure vaguement traditionnelle. Je n'en suis même pas certain. J'ai plutôt l'impression qu'il s'agit de tirer parti d'un magistère illisible, confus et contradictoire pour se poser en esprit supérieur, seul capable d'en comprendre la cohérence et la subtilité. C'est ainsi que même les propos les plus triviaux sont ridiculement intellectualisés ; car il ne s'agit pas de rendre le magistère de François intelligible, mais au contraire de l'embrouiller encore plus en accumulant une foule de concepts de manière à prendre la pose, celle de l'intellectuel indispensable qui a compris ce que le commun ne comprend pas et ne comprendra jamais. C'est au fond assez minable.

Quant à la chute de l'article, elle est proprement ignoble dans la mesure où elle revient à dire que compte pour rien l'expérience de fidèles qui tant bien que mal se sont sanctifiés, et de prêtres et de religieux ED qui ont donné leur vie à Dieu.

Peregrinus

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