Bonjour et merci, Roger,
Il est ou serait à la fois dommage et inquiétant que les évêques et les théologiens néo-catholiques ne relisent pas, de temps en temps, Balthasar, Chenu, Congar, de Lubac, Maritain, Mounier, Rahner et Teilhard, puisqu'ils doivent à ces auteurs le néo-catholicisme.
De même, il est ou serait quelque peu dommage et inquiétant que les clercs néo-catholiques aient davantage le souci de l'apparence de l'unité que celui de sa réalité : imagine-t-on un évêque dire devant les fidèles de son diocèse : "L'apparence de l'unité, c'est moi", et n'est-ce pas encore plus grave si cet évêque, sans jamais le dire, pense et vit sa charge épiscopale sous le signe de la sauvegarde de l'apparence de l'unité ?
D'un autre côté, si elle est réaliste, votre réponse permet de comprendre beaucoup de choses :
- d'une part, elle permet vraiment de comprendre pourquoi une certaine ambiance pastorale néo-catholique, non seulement post-conciliaire, mais aussi post-assisienne, fonctionne davantage au dépassement ou à l'éloignement, stylistique et thématique, qu'à la fidélité source de fécondité, au contact des auteurs, mentionnés ci-dessus, les moins "disruptifs",
- d'autre part, elle permet aussi de comprendre pourquoi cette ambiance pastorale fonctionne aussi souvent d'une manière "autiste", les hommes du Dialogue, comparables, en ce sens, aux hommes de Davos, aimant bien le dialogue, mais avec les catholiques qui ont la même conception du dialogue qu'eux, une conception inclusive et synodale, so they say nowadays.
Je viens de faire allusion aux deux phénomènes, ou à deux des phénomènes que votre réponse permet de comprendre, et je vous souhaite un bon dimanche.
Scrutator.
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