miséricorde, et St Augustin disait...

Je sais, je sais.

Je peux choir, comme tout le monde, mais je sais que je n'ai pas encore détourné des milliers d'euros ni touché un enfant ou la femme d'un tiers (ni un homme). C'est une question de temps.

J'ai moult fois cité un clerc qui catéchisait en gueulant sur les enfants et en levant au moins une fois une chaise en leur direction. Jamais le problème n'a été réglé à la racine : arrêter le massacre, virer l'enfant qui mettait les nerfs à vif et soigner l'intéressé, quitte à le contraindre. Ce n'est pas très vieux comme histoire et vous voyez de qui je veux parler (n'en dites rien). Cela m'a démangé une fois d'ouvrir la porte et de lui faire la leçon en appelant son supérieur (à qui j'en avais parlé). Mais mon enfant disait supporter encore, aurait interrompu ainsi son caté tradi, et je ne doute pas que les torts m'auraient été portés par une bonne partie de la communauté locale (sauf ceux qui me connaissent et/ou avec lesquels je suis ami).
Si je faisais le dizième de ce que faisait ce clerc dans un lycée, je serais vidé sur le champ. Dans le caté du NOM, je plains les dames car elles n'ont aucun moyen de pression sur les enfants mal élevés.

Pour les affaires de moeurs, je distinguerais entre celui qui aime une femme depuis dix ans (et la même) et celui qui prend des enfants ou des handicapés comme gibier.
Dans ce dernier cas, il faudra combien de temps pour que la hiérarchie et parfois d'autres prêtres comprennent qu'aucun parent ne veut que ses enfants ne croisent ce genre d'individu !? Et à titre personnel, je ne veux pas assister à sa messe. Y aurait-il des prêtres qui ne se confessent pas ou qui reçoivent l'absolution en deux coups de cuiller ? Où sont leurs directeurs spirituels ?

Celui qui a volé, surtout des biens de l'Eglise et des pauvres (!), qu'il travaille et rembourse !

Le concile a supprimé les convers par endroits, c'est dommage. Au XIIIe s., par pénitence, on se faisait moine ou convers.

Il y a quelques années, même la justice laissait un peu tout cela se régler en interne.

Je ne lis jamais la PU, car je ne l'ai pas écrite et je suis en général totalement révulsé par sa syntaxe et par le fond qui touche souvent... le fond.
Le prêtre à Nanterre aurait dû se retenir de passer à la télé et encore moins de lire son papier en faveur des victimes.
Quand on est végétarien, on ne s'invite pas chez un boucher le jour de Noël.

J'ai souvent fait ici la réclame de La puissance et la gloire, de Graham Greene. Ou d'Un prêtre marié, de Barbey. Lisez le premier de grâce pour ceux qui ne connaissent encore pas ! Si un lecteur lit Barbey, qu'il se manifeste !

C'est dire si les histoires de prêtre défroqué peuvent servir à édifier. Je crois que Jean-Paul II un jour s'est fait confesseur par un prêtre qui dormait sous les ponts après une vie tumultueuse. Si quelqu'un connaît la source, je prends. C'est magnifique et je suis preneur.
Ma maison est ouverte à toutes les personnes, même aux clercs qui ont chuté lourdement dès lors qu'ils sont en règle avec la société et l'Eglise (je ferais exception pour mes amis). J'ai souvent parlé à d'anciens prêtres ou religieux, sans les juger. J'avoue que j'étais plus sec avec leurs compagnes ou épouses...

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