sur sa légitimité.
Durant le Grand schisme, les ennemis de Benoît XIII l'appelaient le pape de la lune ou Pedro de Luna, de son nom de cardinal.
Luc Perrin a écrit "L'affaire Lefebvre". Du moment qu'un clerc est mort, on peut enlever le Mgr. Je dirai Mgr pour embêter un interlocuteur qui ne l'aime pas ou pour faire plaisir à un prêtre de la FSSPX.
Quand on parle de Congar, on ne dit pas le R.P. Congar, idem quand on parle de Verdier ou Ottaviani.
Puisque Vigano parle de "Bergoglio" sciemment (avis aux amateurs de temps à perdre : chercher la dernière occurrence de "pape François" dans sa prose ou la prose qui lui est attribuée), on peut lui rendre la pareille. D'autant qu'il met en cause son élection de manière injurieuse et pour moi, scandaleuse.
Il faudrait qu'un journaliste demande au nonce s'il nomme encore François au canon de sa messe.
On connaît les faux-jetons qui disent que le pape est le pape, mais que. Le pape est le pape, ou il ne l'est pas. Il n'y a pas de situation transitoire.
Qu'on ne me cite pas le contexte allemand ou italien. On utilise Ratzinger ou Bergoglio qu'une ou deux fois dans un propos d'une heure, et encore est-ce le fait de personnes qui connaissent bien les papes, sans l'ombre d'un irrespect. Sinon, ils parlent de santo padre, de papa ou de sua santità. Certains prétendent connaître Rome et les clercs romains, comme moi une salle de sport.
Le ridicule consiste aussi à parler de Mgr Cauchon ou de Mgr Yves de Chartres. J'ai déjà vu cela dans des feuilles de choux.
Quand on salue un cardinal, on donne du "Monsieur le cardinal". Le C majuscule n'est pas même nécessaire. Il y a eu des simplifications depuis quelques décennies, parfois bienvenues.
Quand je parle de Sa Grandeur pour qualifier tel évêque, c'est évidemment pour m'en moquer, car un minus habens ne mérite pas d'être grandi. Pas de leçon pour me dire qu'un successeur des apôtres (truc à périodiser qui ne m'engage pas comme catholique) mérite de droit tout le respect dû à son rang. Pas du tout. Il y eu des évêques infâmes et indignes, comme chez les laïcs. Le sacrement ne fait pas tout. Il y avait des évêques élus pendant des décennies, jamais consacrés et parfaitement évêques, donc pas consacrés et qui n'étaient pas même diacres !
"Evêque" ne veut rien dire pour un apprenti historien, car cela recouvre des dizaines de cas.
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