de suivre du début au bon à tirer un livre qui reprend l'essentiel de son propos.
Mais il a lu les épreuves à tout le moins.
Vigano a de l'argent personnel qui dépasse le million d'euros et n'a pas éditer à compte d'auteur chez un éditeur local. Je n'ai rien trouvé en ligne sur ces éditions St-Dominique au demeurant, sans avoir passé plus de deux minutes.
Hier j'ai regardé le très bon et nuancé film sur Laval... ce qui ne fait pas de moi un admirateur de Laval. Quand j'ai pointé récemment le mélange Brassillach/Dieudonné/Maurras/lys/croix celtique du site qui vendait le livre de Vigano, il avait de quoi être surpris. Il y a un nom et un emblème qui me gênent fortement dans la liste.
Vous et moi avons échangé en privé, et jamais je n'utiliserais vos messages, et la réciproque est aussi vraie.
Je l'ai dit aussi des échanges que nous pouvons avoir avec des personnalités ou des amis.
Par correction, on demande toujours à qui de droit si on peut utiliser un écrit signé par l'auteur.
Vigano n'est pas devenu intouchable.
Il avait révélé le contenu d'un échange téléphonique avec le cardinal.
Pour les tenants de la confession et de son secret intégral (qui a été enfreint durant des siècles pour des affaires liées à des hérésies ou des courants contestataires !!!!!!!!!!!!!!), il est piquant qu'ils admirent ceux qui prétendent rétablir une vérité (la leur) en divulguant un échange privé, même enregistré si je me souviens.
J'annonce ici que des universitaires médiévistes sont en train d'organiser un gros livre sur les confessions dévoilées ou dénoncées par l'Eglise depuis les origines, pour autant que cela soit documenté. Ceux qui lisent sur la pénitencerie apostolique ou les officialités savent que les cris d'orfraie entendus récemment frisent le ridicule. Il est tout aussi ridicule de croire qu'un pédophile se confesse régulièrement à un prêtre pour pouvoir communier dans l'heure qui suit, et qu'il reçoit l'absolution. La confession est un sacrement mort depuis le concile.
Des amis ou connaissances élevées dans la hiérarchie ecclésiale m'ont fait des confidences sur tel évêque, tel ministre ou tel théologien, qui pourraient les faire sauter dès lors qu'elles n'étaient pas seulement orales autour d'une bonne table. Ces messages ont été pour certains détruits au gré de la gestion de ma messagerie. Pour les courriers, je les ai gardés, mais si je venais à mourir ou à devenir gaga, qui de droit sait ce qu'il faudrait en faire (le feu).
Si Roger pointe encore ma mythomanie, je lui annonce qu'il radote et je le renvoie à ce que j'ai écrit plus haut.
Ainsi on ne diffuse pas un texte du cardinal sans son accord et pour l'instrumentaliser.
Les méthodes du fan club de Vigano ne sont pas loyales. C'est du niveau moral des lettres anonymes envoyées à un évêque ou aux gendarmes.
Ici j'ai dit dix fois que le cardinal Sarah, fort respectable, était bien trop doux, comme Benoît XVI, au poste où il fut, qu'il n'a rien fait pour bouger quoi que ce soit. Célébrer à Fontgombault, Chartres, Lagrasse, au Barroux, à Versailles ne le mettait pas en difficulté. Sa place était plus à Rome pour tenir son dicastère, à Saint-Anselme ou dans certaines assemblées liturgiques bordéliques de France, d'Allemagne, de Belgique...
Mgr Vigano va-t-il nous sortir un livre de cuisine pour Noël ou sur le danger de mettre des pneus neige ?
La lettre des religieux d'Avrillé le cite plus que Mgr Lefebvre désormais, c'est dire où les soutiens de Vigano se trouvent: ceux qui suivent un pseudo-évêque nommé Faure (je précise aux grincheux que l'un d'eux y porte mon nom pour être né à quelques km de mon propre lieu de naissance et que je parle à tout le monde, mais dans la vérité).
Dieu sait si j'aime beaucoup Patrick Buisson et sa science, mais quand il a diffusé des propos enregistrés, ce n'était pas mieux qu'Attali et ses soi-disant verbatim.
Il y a aussi un droit dans l'édition. En droit français, je ne suis pas propriétaire des articles que j'ai publiés. Il faut impérativement demander à son éditeur (la boutique et le ou les directeurs du livre) l'autorisation de réutiliser un article, et même parfois le diffuser sous forme de photocopie aussitôt après parution. Je rassure Roger, seul un tout petit nombre de personnes s'intéresse à l'histoire du clergé au Moyen Age ou encore à l'emblématique ecclésiastique. Il faudrait travailler sur le genre, l'islam ou les déviances sexuelles pour être lu...
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !