sur les motivations criminelles, c'est évident.
Le Mal se tapit chez qui il peut et prend différentes formes.
Mais un crime est un crime, une vie est une vie. Lorsqu'un assassin vient vous tuer, peu importe son motif, en ce qui vous concerne. Le résultat est le même. Et votre mérite n'est alors ni plus, ni moins grand, ni fonction de l'état mental du criminel.
La petite musique ambiante qui vient relativiser l'affaire du jour, en disant que ce n'est pas islamiste, sous-entend que c'est moins grave. Je ne comprends pas ce raisonnement.
On a tué un prêtre !
La différence de traitement est un peu celle qui convient à un mort sur la route, par rapport à un mort d'une catastrophe aérienne. Dans le premier cas, la famille n'a que ses yeux pour pleurer et déplorer l'accident. Dans le second, comme il y a un aspect collectif, c'est chapelle ardente, psychologues, et "grand-messe" politique et médiatique. La vie du premier n'est pourtant pas moins importante que la vie du second. La cause du décès est différente, mais elle change tout pour ceux qui restent, pas pour la victime.
Bref, la différence entre un accident et ces crimes, c'est que des culpabilité morales et politiques existent aussi, en dehors du seul coupable de l'acte lui-même. Je ne parle pas de justice pénale là, c'est autre chose. Aussi, on peut rejoindre Ptilu quand il indique que nos actes comptent, et qu'une naïveté mal placée sous couvert de générosité, peut avoir des conséquences, qui alors doivent être assumées.
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