Nulle part je ne me suis réjoui de TC.
Nulle part je ne me suis réjoui de voir la FSSP en mauvaise posture.
Je me borne à constater la précarité de la situation des anciens instituts ED maintenant que l'herméneutique de continuité de Benoît XVI est caduque et que son successeur revient aux fondamentaux.
Que se passera-t-il le jour où de nouvelles émules d'Onclin et de Descamps viendront à Wigratzbad pour exiger que l'on y apprenne aux séminaristes à dire la nouvelle messe ?
C'est la seule question qui vaille.
Si ces séminaristes et leurs supérieurs acceptent une telle trahison, quelle aura été la cohérence dans le combat mené jusqu'à présent ?
S'ils la refusent -comme ce sera le cas, à part pour quelques opportunistes dont l'espèce est par trop connue- quel sera leur sort ?
Pour revenir à la question des herméneutiques de Vatican II, j'ai même la pénible impression que la seule herméneutique qui soit cohérente avec le blast inédit qu'a été ce concile dans l'Église est bien celle de la rupture.
La continuité a été expérimentée sous Benoît XVI, mais la progression de la messe traditionnelle depuis 2007, et encore davantage depuis les confinements liés au covid, pose clairement problème aux promoteurs de la continuité de "l'esprit du Concile" et de la nouvelle religion qu'exprime ledit esprit.
La continuité de "l'esprit de Vatican II" exige une rupture avec le catholicisme.
Je reviens donc à mon idée : c'est maintenant clairement le combat de deux religions, de deux fois, et -je le crains- le combat d'une fausse église qui squatte depuis plus de cinquante ans des pans entiers des structures de la Vraie, contre cette dernière.
Rien, donc, qui pousse à de quelconques réjouissances, mais plutôt à une lucidité salutaire.
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