Je souscris à votre analyse.
Plus largement, il faut comprendre que l'abolition des privilèges ne signifie pas seulement la suppression des avantages de la noblesse ou du clergé, mais toutes les lois particulières garantissant les nombreuses libertés réelles dont vivait la société d'Ancien Régime : lois professionnelles, paroissiales, communales, etc. Le peuple aussi avait des privilèges.
Faisant table rase des libertés, la Révolution a inauguré la dictature que le Narbonoïde Buonaparte devait couronner. La France et l'Europe ne s'en sont jamais remises, et ne s'en remettront jamais tant que l'on ne reviendra pas à ce qui faisait leur grandeur et leur prospérité.
Au sujet de l'action sociale des royalistes et des catholiques à l'ère de la révolution industrielle (« L'industrialisme [...], accumulant sur quelques points le monopole des capitaux, amène l'exploitation de l'homme par l'homme » a dit Blanc de Saint-Bonnet dans La Légitimité), je vous recommande la lecture du livre d'Antoine Murat que vous connaissez peut-être déjà, Le catholicisme social en France (réédité avec le livre de Xavier Vallat).
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