Pluriel de torturador : celui qui torture
en portugais comme en espagnol :
https://en.wiktionary.org/wiki/torturador#Spanish
François avait déjà émis cette idée au sujet de la confession.
Le problème, c'est que le confesseur est tiraillé entre son devoir de confesseur (qui comporte le fait de poser certaines questions),
et d'autre part des réactions excessives de pénitents et d'évêques qui donnent comme consigne de ne poser aucune question.
Le confesseur devient alors un distributeur d'absolution, sans donner d'explications à des gens qui en auraient besoin.
Un peu comme un médecin - car le confesseur est pour les âmes ce qu'un médecin est pour les corps.
Imaginez ce genre de dialogue :
"Docteur, j'ai tel symptôme !
- Ah, vous avez probablement aussi tel autre symptôme, n'est-ce pas ?...
- Comment ! Espèce de sale pervers ! Ma vie privée ne vous regarde pas !..."
Parfois, il arrive qu'un pénitent ne comprend pas les propos, très sages, du confesseur.
Ou encore, il ignorait que telle chose est un péché, et en plus un péché grave.
Zou, absolution, aucune explication, on le laisse dans l'ignorance.
Sans parler des gens mal disposés, par exemple qui refusent de croire que telle chose soit un péché - grave de surcroit.
Effectivement, on ne va pas s'ingérer dans la vie privée du pénitent : s'il s'accuse d'avoir trompé sa femme avec une autre, on ne va pas lui demander de préciser laquelle !
Bref, c'est souvent aussi, difficile pour le confesseur...
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