Vous donnez de bons exemples de ce que peut être une mauvaise expérience de confession. Mais cela ne nous amène pas plus à définir la notion de bourreau.
Dans le cas numéro un (le prêtre qui sollicite au péché contre le 6e commandement), il s'agit non pas d'un bourreau mais d'un pervers. De tels cas ont pu exister, mais sont certainement très rares, d'autant plus qu'une peine d'excommunication est rattachée à ce délit (voir). Ces cas sont effectivement très graves mais en raison de leur rareté il est peu probable que François parle de ces derniers lorsqu'il parle de bourreaux.
Dans le cas numéro deux (le prêtre qui s'immisce dans la vie privée du pénitent), il s'agit non pas d'un bourreau mais d'un prêtre indiscret.
Si chaque confession décevante devait nous amener à qualifier le prêtre de bourreau, il me semble que cela ne serait ni juste ni conforme à la réalité.
Encore une fois, je ne nie pas la gravité des situations que vous avez décrites, mais rien ne prouve qu'elles décrivent le terme "bourreau" qui est dans l'esprit de François. D'ailleurs, c'est ce qui est dangereux avec un terme vague comme "bourreau"; tout le monde peut y mettre ce qu'il veut.
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