n'y aurait-il pas le christianisme et même le judaïsme d'ailleurs ?
Me Parfu a raison d'insister sur la crainte du Jugement et le juste châtiment des fautes.
Nemo a raison de rappeler que la grâce et la miséricorde existent aussi, heureusement, et que dans l'Ancien Testament Dieu châtie et terriblement sans cesse mais néanmoins réhabilite Israël constamment, malgré les fautes horribles qui sont commises de façon répétitive.
Mais il me semble que judaïsme et christianisme s'accordent pour dire que le châtiment n'empêche pas la miséricorde et que la miséricorde n'est pas automatique, sans repentance façon Mgr Barron et Fratelli tutti.
Le Bon larron confesse son péché mortel et il reçoit rémission à cause de cela aussi, pas que par une profession de foi à la manière "Jesus is my Saviour" ; le Mauvais larron ne reçoit pas de rémission et peut toujours compter sur un appel avec Fratelli Tutti, Seigneur j'ai une qualité louable ... mais je ne suis pas sûr que ces arguments emportent la conviction du Juge éternel.
Ce petit débat illustre, à mon sens, très bien le clivage dans le degré d'acceptation du monde libéral au sein du christianisme et de l'Église catholique. La manière dont on place le curseur entre "tout est faute" et "tout est pardon sans condition" (laissez faire, laisser passer comme aurait dit Guizot dans un autre domaine) situe le chrétien. Je ne suggère pas que ce soit simple de trouver chaque fois le bon endroit pour ce curseur oh que non !
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel.
Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici.
D'avance, merci !