Je n'ai toujours pas lu Pelletier là-dessus...
Et j'ignorais les autres mentions.
Une biographie de La Luzerne serait pathétique (pour moi, au bon sens du terme) et tellement révélatrice des périples épouvantables connus par ses contemporains. Duc et pair, député et même président quelques jours de l'Assemblée nationale je crois, émigré, réprouvé, démis de Langres, recevant le chapeau par compensation... Il a beaucoup écrit, avant et après 1789, mais je n'ai rien lu de tout cela...
Une vie ne suffira pas.
Quand je vois les biographies qui sortent sur le moindre général de Napoléon ou la n-ième de Lénine... Charles-Eloi Vial, Th. Lentz ou Hélène Becquet nous prouvent qu'on peut encore faire beaucoup de neuf sur cette période, et pas seulement relire les sources sous un autre angle. Quand on lit Waresquiel sur Talleyrand, une seule mention de La Luzerne, qui était donc un personnage de deuxième et même de troisième plan...
Il y a eu quelques travaux langrois (confidentiels...) sur les prêtres réfractaires. Un curé guillotiné, Nicolas Colin, est bienheureux (rendant furieux certains catholiques de Langres en 1989...). La bibliothèque diocésaine conserve des mémoires de ces clercs, des correspondances avec l'évêque exilé en Suisse. Je laisse nos successeurs s'y intéresser.
Je faisais du mauvais esprit au sujet du mariage par lâcheté...
Comment voulez-vous qu'on se marie autrement que par lâcheté !? Ce n'est pas le propre des défroqués, fussent-ils évêques !
Lâcheté, lassitude ou peur de vieillir seul, c'est du pareil au même.
Permettez-moi d'être pessimiste sur la nature humaine, ayant lu comme vous mon Chateaubriand, mon Balzac, mon Cioran, mon Léautaud, mon Murray.
Nous passons très vite sur Terre et à peine y trouve-t-on une raison de vivre, qu'il faut déjà prendre congé (je me moque des leçons de catéchisme à deux francs qu'on me donnerait à cette occasion : le caté tradi n'ayant pas réservé de questions au sujet d'internet, le proscrit donc, a silentio). Dans une certaine religion catholique, tout ce qui n'est pas autorisé, est donc interdit... C'est une forma mentis musulmane, à mes yeux d'anthropologue.
Je sais que l'Eglise a toujours permis (ou craint) une grande diversité théologique. Certains seraient surpris de savoir ce que des abbés ou des maîtres d'école cathédrale pensaient de la présence dite réelle au IXe s. ou au XIe s.
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