ne peut pas être comparé à celui d'un confesseur, comme Padre Pio qui comme prêtre a reçu le pouvoir de remettre les péchés, à délier ou à lier sur terre ce qui doit l'être dans les cieux.
Son charisme, comme femme, a été d'enfanter dans la douleur à l'Eglise finitive de nouveaux enfants. Une femme qui met au monde ne se demande pas si l'enfant sera bon ou mauvais, s'il sera heureux ou s'il souffrira, elle se condamnerait à la stérilité si elle pensait ainsi. (C'est le mal de nos sociétés du risque zéro (qui n'existe pas) et du principe de précaution poussé à l'extrême.) On ne peut pas prévoir le mal, Dieu lui-même ne l'a pas prévu, sinon Il ne nous aurait pas créés en grâce, mais directement en gloire, et n'aurait pas sacrifié son Fils unique pour nous tous.
Pour le meilleur, comme pour le pire qu'elle a assumé dans sa chair, elle a donné des vies nouvelles à l'Eglise, qui est sans péché, mais non sans pécheurs, selon la formule du cardinal Journet.
C'est ainsi que je comprends son charisme et sa sainteté personnelle, si elle est avérée.
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