Sans FSSPX, plus de messe traditionnelle, pas d'instituts "Ecclesia Dei", pas de moines ou religieux tradis !
Votre citation s'appliquait il y a trente ans. Et encore...
Mgr Lefebvre n'a jamais prétendu avoir le monopole de la tradition. Dans ces années sombres, il était le seul évêque, donc le seul à pouvoir et vouloir ordonner oui.
Mais il y avait de nombreux prêtres qui résistaient, étaient plus ou moins à ses côtés mais pas sous son influence.
Il y avait des Sulmont, des Ducaud, des Coache, il y en avait Dieu soit loué des quantités.
Et des évêques sympathisants, secrètement. Si Monseigneur Lefebvre ne s'était pas levé, je pense qu'un autre serait apparu. L'évêque de Campos par exemple.
Aujourd'hui, en 2020, la FSSPX a sa place bien entendu dans le monde tradi, mais rien ne prouve que si elle disparaissait le reste du tradiland serait englouti avec elle.Le retour de la messe traditionnelle est un fait aujourd'hui que nous n'aurions pas imaginé il y a trente ans à vue humaine. Un avantage de Summorum Pontificum aura été de la banaliser. Je dirais même que la présence des communautés dites ED aide autant la FSSPX que l'inverse : les prêtres et fidèles de la FSSPX sont nettement moins marginalisés dans le corps ecclesial.
Enfin je possède ces chiffres qui datent de 2019 pour les départs de la FSSPX :
250 avaient quitté
60 ont regagné des diocèses
50 sont devenus sedevacantistes
35 ont rejoint des communautés ED
30 sont partis dans la "Résistance"
50 sont morts ou ont été réduits à l'état laïc.
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