ou dynastique qui épargna Gallus et Julien eut une répercussion historique immense. Il fut à la base de la psychologie si tourmentée de Julien, et la cause principale de son adhésion à la philosophie néo-platonicienne, au culte des anciennes divinités gréco-romaines, largement mâtiné de théurgie et de charlatanisme.
Est-ce le souvenir de ce meurtre épouvantable, commis par des chrétiens, qui lui fit écrire plus tard (je cite de mémoire) :
"Il n'y a pas de bête plus féroce au monde que le galiléen (i.e. le chrétien) envers l'autre galiléen".
Parole que l'Histoire a donné occasion -hélas- de vérifier souvent...
Doit-on l'appeller "Julien-Empereur" eu égard à la qualité de son esprit, de ses écrits philosophiques et à son éclatant courage militaire ?
Ou "Julien l'Apostat" en raison de sa réelle apostasie et des persécutions qu'il n'hésita pas à lancer ?
Son règne, s'il s'était poursuivi aurait pu compromettre la pacification religieuse. Mais son effort de reconstitution du paganisme, inspiré de sa formation chrétienne et dirigé par la philosophie était cérébral, intellectuel, mystique, et incompris des payens eux-mêmes.
Sa vie fut, selon le mot d'un de ses historiens "Un rêve calciné"...
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