Le texte de la Suprême Sacrée Congrégation de l'Inquisition romaine et universelle du 14 janvier 1885 que je mentionnais n'est malheureusement pas, autant que j'ai pu voir, dans les Acta Sanctae Sedis. Ces Acta sont ICI, sur le site du Vatican (avec un nombre incroyable de fautes de scanning). J'ai regardé les années 17-21, de 1884-1888. Les textes y sont publiés de façon assez aléatoire, sans toujours respecter l'ordre chronologique. Il faut donc chercher avec une certaine marge.
Ces Acta Sanctae Sedis précèdent les Acta Apostolicae Sedis à partir de 1909 qui sont devenus, avec le nouveau Code (voir can. 9) le Journal officiel de l'Église. Avant 1918 la publication n'avait pas de caractère contraignant, et souvent des choses importantes n'y figurent pas, alors que des choses bien ephémères y sont publiées.
Je ne peux donc pas vous fournir à l'instant l'énoncé exact du texte, ni un lien. Désolé !
Mais je tiens la référence de sources sûres, notamment du manuel des moralistes Aertnys et Damen C.ss.R. (Theologia moralis II, 1932, 12e éd., p. 62) qui le citent :
Unctionem [de la Confirmation] fieri non posse penicillo aliove instrumento, sed requiri immediatam manus impositionem, eadem certitudine constat; quia secus impositio manus, quae in ipsa inclusa sit oportet, et quae aeque essentialis est, non satis verificatur. [...] Confirmationem sic collatam sub conditione iterandam esse rescripsit S. Offic. 14 Jan. 1885
(Il est certain que l'onction ne peut pas se faire à l'aide d'un instrument, mais elle requiert une imposition immédiate de la main, sinon l'imposition qui doit être comprise dans l'onction, et qui est essentielle (comme l'onction) ne se réalise pas suffisamment.
Une telle confirmation (à l'aide d'un instrument) doit être refaite sous condition.)
Aussi un autre grand classique, le père Prümmer O.P. (
Manuale Theologiae Moralis III, 1922, 2e/3e éd., p. 117) le cite :
quia autem unctio debet esse coniuncta cum manus impositione, hinc omnino non licet ungere ope alicuius instrumenti. Parce que l'onction doit être combinée avec l'imposition de la main, il est absolument interdit de la faire à l'aide d'un instrument.
Il s'agit donc d'un texte qui fait autorité et qui est cité à ce propos.
Il serait facile de multiplier les citations des manuels de morale ou de théologie sacramentelle (je n'ai pas regardé les jésuites, ni les capucins ce soir, mais on y trouvera pareil), mais comme vous, j'aimerais voir le texte original.