1. La liturgie restaurée à la suite de Vatican II
(Source :
Actualités Pro Liturgia du mercredi 05/02/2020)
Définition de "restaurer" : "
Remettre en bon état une chose dégradée".
Je ne vois pas en quoi (mais peut-être que PL ou d’autres thuriféraires de ladite « restauration liturgique » pourront nous donner une explication) :
1) la liturgie d'avant Vatican II était "dégradée" ;
2) la "restauration" liturgique post-conciliaire a constitué un réel progrès, une amélioration incontestable de la liturgie (car «
un bon arbre ne peut produire que de bons fruits », nous dit l’Évangile)...
En attendant, c’est un abus de langage que d'utiliser ce terme de "restaurée", abus qui a permis à la hiérarchie - au moins jusqu'à
Ecclesia Dei diront les plus indulgents - d’imposer de façon quasi-totalitaire la « nouvelle messe » et de reléguer au rang de parias les fidèles attachés à la messe tridentine.
Quant à la fameuse "restauration", s'il en est une, en tout état de cause (sauf rares exceptions) elle ne se sera réalisée que sur le papier, mais dans les faits c'est à une dégradation accélérée et tous azimuts de la liturgie à laquelle on a assisté et qui ne cesse de se s'amplifier.
Car le terme exact est non pas "
restaurée" mais "
instaurée", c’est-à-dire "
fondée, établie, avec l'idée d'une création première" (pour la "nouvelle Pentecôte" ?) Il est vrai qu'avec ce terme, il devient difficile de qualifier de "traditionnelle" la nouvelle liturgie : est-ce pour cela qu'à la suite des promoteurs conciliaires de la "réforme", PL se garde bien de l'employer ?...
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