J'imagine que le terme de "laïc borné" m'était - entre autres - adressé. Je vous remercie donc du compliment : oui, je suis fier de toujours chercher, avec l'aide de la Grâce, à respecter les bornes posées par la morale catholique. Tout comme peuvent être fiers les "laïcs bornés" qui ... se bornent à respecter les enseignements du catéchisme et des encycliques en matière de morale conjugale.
Apparemment ce n'est pas votre cas, et c'est bien dommage.
Le texte que vous citez est très intéressant à plus d'un titre. Il y aurait beaucoup à dire, mais comme apparemment vous êtes prompt à citer des textes sans chercher à les comprendre ("Car de vos lectures, vous ne tirez rien, strictement rien, sinon de la jactance" comme le dit fort bien Peregrinus), je ne vais pas perdre mon temps.
Je me contenterai juste de remarquer, pour les autres liseurs car apparemment ce sont des distinctions qui vous échappent, que le texte en question est aux antipodes de la "justification" de la contraception, et rappelle bel et bien qu'un "moindre mal" est toujours un mal à éviter et que le fait qu'on puisse tolérer un mal ou absoudre un pénitent qui a fait le mal ne fait jamais de ce mal un bien. D'un moindre mal on ne peut faire un petit bien, comme le dit l'auteur.
Cordialement
Meneau