Ce qu'il y a de particulier dans le cas de Vincent Lambert, c'est la profonde division au sein de la famille au sujet de son sort, et le fait que, malgré une décision médicale d'arrêt des soins, une partie de sa famille mène une lutte acharnée pour que cette décision ne soit pas exécutée. D'où le caractère médiatique et hautement symbolique de l'affaire.
Mais des décisions d'arrêt d'alimentations (considéré comme un arrêt de soin) sont déjà prises le cas échéant dans des cas similaires, en application de la loi Léonetti, après discussions entre le personnel médical et la famille du patient. Dans d'autres cas, on continue les soins. Le cas particulier de Vincent Lambert n'aura pas d'effet direct sur ces autres cas.
Si ce n'est dans les esprits : puisqu'on décrit les parents de Vincent Lambert comme des fanatiques responsables de toutes les souffrances de leur fils en s'obstinant à ne pas vouloir le "laisser partir", on ne se privera pas de faire le même jugement dans les cas où l'entourage familial est uni dans la volonté de continuer à s'occuper du patient.
Et si tout se déroule comme annoncé, on n'oubliera sans doute pas, une fois Vincent Lambert décédé après de longs jours de dépérissement, de remarquer que cette façon de procéder est inhumaine et que l'euthanasie active s'impose.
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