japonaise et occidentale.
Voici en effet ce qu'écrit Edwin O. Reischauer, Ambassadeur des Etats-Unis au Japon de 1961 à 1966, dans son "Histoire du Japon et des Japonais" :
"Au Japon comme en Europe, la féodalité naquit de la conservation de trois éléments : les anciens principes de centralisation impériale, les vieilles traditions primitives d'organisation semi-tribales et les réseaux de fidélités personnelles.
En Europe, les deux premières composantes du mélange furent la centralisation romaine et l'organisation tribale germanique ; au Japon, ce furent les institutions empruntées à la Chine des T'ang et l'organisation sociale primitive fondée sur les uji. L'histoire comparée montre que ces deux éléments ne se rencontrent nulle part ailleurs.
Et il ajoute ceci : "Le tournant que le Japon a su prendre au XIXème siècle resterait incompréhensible si l'on décidait d'ignorer la période Tokugawa, elle-même étroitement liée à la période féodale antérieure. Il est significatif de constater que l'Europe occidentale n'a opéré sa grande mutation technologique, institutionnelle et idéologique que le jour où elle s'est dégagée d'une expérience féodale similaire. Entre l'évolution du Japon et celle de l'Europe, existe un parallèlisme qui n'est sans doute pas fortuit. Ce sont les deux seules régions du monde à avoir connu une véritable société féodale ; ce sont aussi celles qui ont été les premières à entrer dans le cycle de la croissance économique. L'existence d'une pareille concomitance incline à penser qu'une expérience féodale constitue peut-être le meilleur prélude au développement des forces de modernisation d'un pays".
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