Quant à moi je ne connais pas le Japon, cher Ewondo, mais feu mon père a fait votre expérience au palais de Tokio, quelques décennies plus tôt, quelque part vers 1973-1974-1975.
La finesse de cette culture qui nous est si étrangère reste toujours frappante.

Personnellement mes études d'orientalisme (ils disent comme nous "orientologie" ou "orientalisme" au Japon, même si logiquement pour eux c'est de l' "occidentalisme") m'ont approché par le biais des livres d'un frère cadet de l'Empereur Hirohito, le prince Mikasa, un esprit ouvert et d'une immense érudition, décédé centenaire en 2016, qui a beaucoup fait, fait publier et et aussi publié lui-même, pour les études de "notre" Moyen-Orient ancien, le monde sémitique et mésopotamien/anatolien en particulier, au Japon.
Cela m'a valu de posséder en photocopie ou en tiré-à-part quelques articles en japonais sur mes points d'intérêt, mais dont je ne sais rien faire, ne connaissant pas cette langue.

J'aurais eu envie, si c'était possible, de lui poser la question s'il rapprochait le 帝 EN chinois dans le titre impérial de son auguste frère du EN cunéiforme, qu'il connaissait, et qui signifie "seigneur" ou parfois "divinité" aussi.
Mais sans aucun doute le rapprochement est futile et fortuit, car le signe cunéiforme est lu ou prononcé de façon très différente selon les langues et les époques, et on ne sait pas vraiment comment on le prononçait originairement en sumérien.
Laissons donc ces petits jeux d'étymologies galopantes !

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