N'oubliez pas que le "prêtre" n'a pas la plénitude du sacerdoce, seul l'évêque jouit de cette plénitude au plan théologique. Le prêtre procède de l'évêque, il est son collaborateur, son délégué. Le sacrement de l'ordre comme la confirmation ont comme ministres l'évêque.
Les Orientaux estiment qu'à ce sacerdoce amputé, imparfait, peut correspondre un état de vie qui dans la Tradition orientale fut très longtemps estimé de moindre qualité, le mariage.
La colonne vertébrale de l'Orient chrétien comme longtemps celle de l'Occident, c'est le monachisme et pas le cadre paroissial.
Jusqu'à une époque assez récente, au XXe, les prêtres orientaux séculiers recevaient une formation très médiocre : Staline fut un piètre séminariste. En revanche, les moines et les ermites étaient érudits et des foyers de rayonnement spirituel.
L'argument des prêtres mariés orientaux doit être compris dans son contexte et son histoire.
La disposition prise en 2009 par Benoît XVI pour les anciens ministres anglicans, basée sur une mesure plus restreinte de 1982, constitue l'entorse la plus grande à la Tradition latine. C'est à mon sens la seule voie de discussion du sujet à savoir si ce cas peut se dupliquer ailleurs dans les mêmes conditions, un accueil temporaire puisque les futurs prêtres ont eux le célibat latin, pour de justes causes.
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