Dieu a suscité le doux et pacifique François d'Assise, qui jeune rêvait de se couvrir de gloire comme chevalier, et envoyé une humble bergère mener les armées royales.
Il est clair que deux contextes différents amènent deux actions de saints différentes, je ne l'ignore certes pas.
Mais j'attire votre attention sur le fait que deux personnalités de saints (ou pas, d'ailleurs) différentes amènent non moins nécessairement deux actions différentes.
Saint Ignace de Loyola n'est pas parti pour la Chine, il y a envoyé ses disciples ; Saint Dominique ne parlait que de Dieu ou avec Dieu, et ses frères, dont de grands saints, ont entrepris de comprendre pour la christianiser la culture "mondaine" ; Saint François d'Assise était très réticent à ce que ses frères étudient, son deuxième successeur, Saint Bonaventure, a mené l'ordre sur des chemins très différents.
Il serait enfin intéressant que vous preniez la peine d'expliquer comment vous interprétez la lettre de Grégoire VII (croyance au Dieu unique, ou croyance en un Dieu unique ?) : vos commentaires généraux n'éclairent guère ce qui reste le nœud de la question.
Ce n'est pas en effet parce que Jean-Paul II a ou n'a pas déclaré son intention de se croiser que ses remarques sur le "même" Dieu adoré par juifs, chrétiens et musulmans sont vraies ou fausses.
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