L'imprimerie ne commence à exister qu'en 1453, fin du Moyen-Âge !...
Le copiste médiéval n'a aucune idée de l'impression de masse ; il n'a donc pas en vue de sauvegarder le texte pour qu'il soit un jour en livre de poche dans les hypermarchés !...
Son but est différent selon les oeuvres ; le coût d'une copie manuscrite est extrêmement élevé ; certains textes sont recopiés massivement (Bible, Décret de Gratien, codes de droit romain, etc.) ; d'autres, plus ou moins sulfureux mais connus et antiques, sont recopiés plutôt comme une sauvegarde destinée à des spécialistes, des sortes d'archéologues : la copie est destinée à être lue par un très petit nombre de personnes soigneusement choisies, afin qu'elles puissent connaître l'oeuvre et l'auteur.
Sauver les pièces historiques me semble parfaitement conforme à l'idéal catholique.
L'iconoclasme radical n'est pas catholique, sauf pour des livres positivement très dangereux.
C'est ainsi qu'il y a trace (dans les Actes des Apôtres, je pense) d'une destruction de livres de magie, d'une très grande valeur monétaire, qui est d'ailleurs précisée.
Mais dans les bibliothèques des Abbayes, il y avait une section appelée "l'enfer", où on conservait un exemplaire des mauvais livres en vue d'études.
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