Plus on niera le réel par Eti Lène 2018-10-14 11:36:04 |
Imprimer |
Plus celui-ci va s’immiscer dans la vie de l'Eglise. Je rejoins Jean Paul Parfu : Cette canonisation est une vraie farce, et une mauvaise farce. Or si la canonisation a été de tous temps infaillible, et que celle-ci est vraiment douteuse, c'est que les règles et critères de canonisation ont changé, car il n'est plus question d'héroïcité des vertus mais d'un humanitarisme qui a valeur de démocratie participative dans le bien du Royaume de Dieu qui se trouve selon des idées fausses, ici. Le but d'un saint est de faire du bien à l'humanité pour elle-même, en regardant le royaume de Dieu comme accompli ici. L'athéisme sera finalement le résultat de tout cela, comme nous a prévenu St Pie X. Je peux me tromper, mais au regard des événements récents, cette accélération de l'aveuglement et de la fuite en avant provoque une destruction plus rapide que prévue. Car Paul VI a été un pompier pyromane, allumant l'incendie d'un côté et l'éteignant quand ça allait trop loin. Et les pontificats qui se sont succédé depuis ont été dans cette sauvegarde de cette ligne médiane de destruction "partielle". Mais là aucun pompier dans le pape François.
Voir cet extrait de l'interview de Mgr Nicolas Bux:
Réponse : Pour en revenir à la question initiale, il faudrait une profession de foi semblable à celle de Paul VI, en 1968, pour réaffirmer ce qui est catholique, face aux erreurs et aux hérésies qui se sont répandues immédiatement après le Concile Vatican II, surtout à cause de la publication du Catéchisme néerlandais. En l’occurrence, il s’agirait de réaffirmer certaines vérités sur les sacrements, la morale et la doctrine sociale de l’Église, et de rejeter également tout doute ou erreur qui aurait pu se répandre, même involontairement, sur ces questions.
Question : Quelqu’un a fait remarquer que l’initiative de la Correctio, aussi sensationnelle fut-elle, n’est pas nouvelle, car déjà à l’époque de Jean-Paul II et de Benoît XVI, et même sous le pontificat de Paul VI, il y avait déjà eu des manifestes et des pétitions de théologiens, clercs et laïcs, à titre individuel ou en groupe. Ces personnes considéraient que le Concile Vatican II, par anti dogmatisme, avait introduit une rupture avec l’Église précédente ; ils accusaient donc les Pontifes romains de centralisme et de fermeture aux exigences de la modernité. Peut-on y voir une analogie avec ce qui se passe aujourd’hui ?
Réponse : Non, parce que c’était une attaque anticatholique contre le Magistère catholique. D’autres théologiens et laïcs, hostiles au Concile, ont exprimé leur opposition à toute saine innovation. Dans les deux cas, il s’agissait de protestations et non de corrections. Actuellement, ceux qui sont placés aux postes clés de l’establishment ecclésiastique, se taisent ou se contentent d’une défense officielle de l’institution, sans jamais entrer dans l’étude des hérésies qui font l’objet de demandes de corrections, en particulier, en ce qui concerne l’exhortation apostolique Amoris laetitia. Il faut rappeler de cet avertissement de saint Pie X, dans l’encyclique Pascendi : le fait de ne jamais confesser clairement sa propre hérésie est le comportement typique des modernistes, parce que c’est de cette façon qu’ils peuvent se cacher dans l’Église.
Soutenir le Forum Catholique dans son entretien, c'est possible. Soit à l'aide d'un virement mensuel soit par le biais d'un soutien ponctuel. Rendez-vous sur la page dédiée en cliquant ici. D'avance, merci !
|
62 liseurs actuellement sur le forum |