mais il édulcorait la réalité en parlant des "affirmations" du concile de Florence, alors qu'il s'agissait, comme l'ont souligné la plupart des théologiens latins qui l'ont commenté, de "définitions". Suivant aveuglément saint Thomas d'Aquin, l'Eglise définissait que le sacerdoce se conférait par la porrection des instruments, et obligeait en conséquence les arméniens à procéder ainsi, ce qui impliquait que la façon de procéder des arméniens n'était pas valide.
C'est au siècle suivant qu'on a commencé à examiner le problème que posait le texte: l'Eglise latine n'avait jamais condamné la façon de faire orientale. Alors les théologiens ont tenté de rendre compatible ce qui ne l'était pas. Mais c'était tellement contraire au principe de non-contradiction que certains théologiens ont commencé à dire qu'en fait le décret aux arméniens n'était pas infaillible parce qu'il avait été promulgué après les actes du concile lui-même (ce qui montre que pour tout le monde c'était un décret doctrinal)...
On retrouve quelque chose de ces embarras dans la phrase de Pie XII.
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