...quand vous écrivez:
En effet, ils tendent à montrer non tant le succès des célébrations du NOM orientées et en latin dans les années qui ont suivi la réforme liturgique (quoique je ne doute pas qu'elles aient attiré beaucoup de fidèles), mais plutôt, précisément, que ces célébrations, à terme, étaient condamnées à disparaître, par une sorte de loi de dégradation inscrite dans le nouveau rite en raison d'une part des facilités qu'il offre
Or, c'est le contraire qui est vrai: après certes un temps de recul très temporaire, la liturgie NOM grégorienne refait surface: la Communauté Saint-Martin, d'abord un temps exilé, puis longtemps cantonnée à Candé, est aujourd'hui le premier séminaire de France par le nombre de vocations; la liturgie y est célébrée dans l'esprit de
Sacrosanctum Concilium dans la chapelle du séminaire (latin, grégorien, orientation). Qui l'eût cru il y a encore quinze ans?
Partout dans le jeune clergé diocésain, le grégorien revient en force, certes très timidement, mais tout de même: la forme ordinaire correctement célébrée recommence à avoir de l'avenir.
Et vous devriez vous en réjouir comme une victoire de l'Eglise de toujours au lieu de grincher et de donner l'impression de regretter que nos messes deviennent un peu moins bêtes et un peu plus liturgiques.