L’enseignement du magistère récent doit toujours être compatible (dépourvu de contradiction) avec l’enseignement antérieur : en ce sens, il lui est “conforme”.
Mais si l’on prend conforme pour un synonyme de semblable (au sens de “copie conforme”), les exemples que vous évoquez montrent bien que l’enseignement d’un pape n’est pas toujours “semblable” à celui de ses prédécesseurs. Il ne s’y oppose en rien, mais il gagne en précision (1).
En revanche, depuis Vatican II, l’enseignement qu’on essaie de nous faire avaler est moins précis que le précédent, quand il ne lui est pas (plus ou moins directement) contraire.
V.
¹ Ce qui rend d’ailleurs vain – pour ne pas dire plus – ce “retour aux sources” dont on nous vante si souvent les mérites...