Dans le missel de 1965, l'ordinaire de la messe comprend les prières au bas de l'autel, avec l'antienne Introïbo ad altare Dei mais sans le psaume Judica me, et on ne se signe pas à Adjutorium nostrum in nomine Domini.
Cependant - je cite ici une édition française (Feder 1966) mais il faudrait voir la rubrique latine : "Lorsqu'une action liturgique a précédé la messe (aspersion, bénédiction, levée du corps aux funérailles...), on ne dit pas les prières au bas de l'autel".
Il n'y a jamais de dernier évangile.
C'est la norme que suivent les abbayes de la branche de Fontgombault (certes, il se fondent sur un indult qui ne cite pas l'édition de 1965 mais en énumère les principales caractéristiques, ce qui revient au même). Pour le Barroux, je ne saurais dire s'il s'agit du même cas où d'une interprétation libre du missel de 1962.
A partir de la réforme de la Semaine Sainte apparaît progressivement l'idée que prières au bas de l'autel et dernier évangile doivent céder aux actons liturgiques qui précèdent où suivent immédiatement la messe, comme s'ils leur faisaient concurrence. La règle s'est étendue et généralisée et on est maintenant persuadé que des actes liturgiques complétements différents se remplacent les uns les autres.
J'ai remarqué qu'un certain nombre de prêtres refusent l'eau bénite qu'on leur tend en quittant la sacristie le dimanche matin car "il y a l'aspersion". Je me trompe peut-être, mais j'ai toujours trouvé cela surprenant, les deux choses étant complétement différentes.
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