...est ce que j'ai écrit.
Encore une fois, je ne suis pas un partisan de la thèse kasperienne...mais elle est plus subtile qu'on ne le pense.
Ainsi vous écrivez: "Oui ou non admet-il que l'on donne la sainte communion à des personnes divorcées, civilement remariées et n'ayant pas le ferme propos de changer de vie pour se conformer à l'enseignement de l'Evangile ? Chacun sait ce qu'il en est."
Mais non, précisément, la thèse du Cardinal consiste à donner la communion à des divorcés remariés considérés comme ayant "le ferme propos de changer de vie pour se conformer à l'enseignement de l’Évangile". La thèse consiste seulement à affirmer que dans certaines circonstances pratiques le retour à la première union -la seule vraie- causerait en définitive un plus grand mal (enfants d'un "deuxième lit" etc.) que le maintien de la situation en l'état et que vouloir ordonner sa vie conformément à l’Évangile peut, dans ces circonstances particulières, ne pas nécessairement conduire à devoir rétablir une vie matrimoniale avec la personne que l'on a épousée religieusement.
Trois des cinq conditions posées par le Cdl Kasper se rapportent à cette question. Ainsi, un divorcé remarié ne pourrait accéder à la communion que:
-s’il a clarifié les obligations correspondant à son premier mariage;
-s’il est définitivement exclu qu’il revienne en arrière ;
-s’il ne peut pas renoncer, sans ajouter d’autres fautes, aux
engagements qu’il a pris dans le cadre de son nouveau mariage civil.
Je précise, à nouveau, que je ne partage pas cette thèse et fait miennes les critiques (construites...) qui lui sont adressées, mais je trouve énervant ce procès d'intention qu'on lui fait en lui imputant de "noirs desseins".
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