Je ne renie pas mon attachement passé à la forme tridentine, c'est avec elle que j'ai grandi.
Ce que je viens faire ici, c'est essayer non pas de dénigrer cette forme, mais de combattre la position qui consiste à adopter cette forme, non pas pour des raisons de sensibilité ou de préférence, mais pour des raisons de foi. Pour beaucoup ici, c'est le cas, ils pensent sincèrement que le nouveau missel fait perdre la foi ! Je suis bien placé pour savoir que c'est faux. Et si mon témoignage peut aider à atténuer ces oppositions de principes, à faire connaître à ceux qui ne les soupçonnent pas quelques richesses de la réforme liturgique, à en donner une meilleure compréhension ou un meilleur éclairage théologique, j'en serais heureux.
La dimension sacrificielle est une très bonne illustration de ces malentendus qui font les oppositions, avec des adversaires de la réforme liturgique qui sont persuadés, et l'affirment haut et fort, que le nouveau missel fait disparaître la dimension sacrificielle de la messe. C'est bien sûr faux : En effet, si la messe selon l'ancien ordo est assez clairement un sacrifice, celle selon le missel rénové est très clairement le sacrifice. Ces deux visions peuvent être réconciliées par un approfondissement théologique et ecclésiologique, j'en suis certain, ou l'enrichissement mutuel des deux formes, telle que voulue par Benoît XVI, trouvera toute sa place.
Ion
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