...il est indéniable que certains aspects du Concile aient pu favoriser, dans une certaine mesure et de manière indirecte et involontaire, l'effondrement. Dans tout les cas, ce n'est pas une raison pour refuser un Concile. Je fais infiniment plus confiance aux Apôtres réunis en Concile, même pastoral, qu'aux diverses opinions de ceux qui se veulent plus catholiques que le Pape. Plus je réfléchi à la question, plus je pense que les choses ne pouvaient pas se dérouler autrement, autrement dit: on ne pouvait pas ne pas réformer l'Eglise, étant donné son état de l'époque en elle-même et par rapport au monde moderne, et cette réforme ne pouvait pas être comprise étant donné le contexte économique, politique, social et idéologique d'alors.
Mais il faut regarder comment Dieu construit son Eglise: sur le long, très long terme. Je rappelle une énième fois que le Concile de Trente a mis des siècles à s'appliquer correctement. Vatican II n'a que quarante ans. C'est très court. Qui sait, la période de dévastation actuelle était peut-être nécessaire (quoique douloureuse, comme le fut la Révolution française...) pour que l'Eglise puisse, in fine, retrouver ses propres racines spirituelles, débarrassées de tous le fatras qui s'était accumulé avec les siècles?
La réponse à cette question se laisse déjà sentir: dans quarante ans, tout ce qui est progressiste dans l'Eglise de France aura plus ou moins disparu. Il ne restera plus que les communautés attachés à la forme extraordinaire, et celles attachées à la forme ordinaire dans l'esprit authentique du Concile, qui est un esprit de Tradition et de fidélité. Voyez Le Barroux, Solesmes, Fontgombault, Kergonan, Saint-Wandrille, Flavigny; voyez la communauté Saint-Martin, la Fraternité Saint-Pierre et vous verrez l'Eglise de demain...
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