Dans Le Figaro de ce lundi 5 janvier 2015, Jean-Marie Guesnois distingue "trois révolutions" à l'œuvre dans l'annonce de la création de 20 nouveaux cardinaux :
1. François casse la prééminence des évêques italiens, et n'en choisit que deux de moins de 80 ans sélectionnés pour "leur engagement social et leur esprit progressiste", Mgr Monténégro évêque d'Agrigente (île de Lampedusa) et Mgr Menichelli d'Ancône, qui fut secrétaire du cardinal Achille Silvestrini, "une figure symbolique du progressisme." Le troisième évêque italien créé cardinal, Mgr de Magistris, est "un ami personnel du pape François qui s'était fait remarquer en s'opposant à la béatification de Jean-Paul II".
2. François veut "en finir avec l'occidentalisation de l'Eglise catholique".
3. La troisième révolution : "il n'y a plus de règles" ! Benoît XVI et Jean-Paul II respectaient les règles de nomination dont la plupart d'entre elles s'imposaient automatiquement, en vertu de la charge du poste ou de son histoire. Il ne restait donc pratiquement plus aucune marge pour agir". Avec François, toute une série de postes romains et de sièges épiscopaux prestigieux dans le monde ne seraient donc plus cardinalices.
L'article n'est pas en ligne semble-t-il. Titre: "Les nouveaux cardinaux, des pasteurs engagés".
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