En effet, contrairement à une idée reçue aujourd'hui généralisée, la messe chantée ne comprend pas d'encensements et son cérémonial ne diffère de la messe lue qu'en des détails.
S'agissant du chant, la psalmodie et les pièces simplifiées sont tout-à-fait admissibles pour l'exécution du propre.
Des kyriale brefs comme les XVI et XVIII pour les féries, mais aussi d'autres, comme le XV, qui comportent un Gloria se prêtent parfaitement au chant de messes sobres.
Pour les oraisons, l'épitre et l'évangile, on semble ne plus connaître que le ton solennel ancien proposé ad libitum, mais le ton générique, cité en premier dans les graduels, est très sobre, et même complètement recto tono s'agissant de l'épitre.
On oublie aussi parfois que le ton férial de la préface et du Pater n'est pas réservé aux messes des défunts.
Il y a donc bien de la place pour des messes chantées dignes et sobres mais nous avons un complexe à ce niveau là, préférant les messes dialoguées ou les messes à moitié chantées dans un nuage d'encens.
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