Toute ressemblance avec des faits existants ou ayant existés ne serait que purement fortuite.
Imaginons donc que le PDG de Coca-Cola ait accordé une interview en septembre 2013 à un militant de l'association "Interdiction de toutes les boissons sucrées."
Ce militant écrit que, selon lui, le PDG de Coca-Cola aurait dit que "Chacun de nous a une vision de ce qu'est une bonne ou une mauvaise boisson, nous devons l’inciter à avancer vers ce qu’il croit être une bonne boisson, chacun doit choisir de consommer la bonne boisson et de combattre la mauvaise boisson. Cela suffirait pour améliorer le monde."
Immédiatement, le porte-parole de Coca-Cola a réagi en disant que cette interview, si chevronné soit le militant, n'avait pas été relue par le PDG de Coca-Cola et n'était donc pas un texte officiel de la plume du PDG. Ce texte serait donc supprimé du site Internet officiel de la multinationale.
Quelques mois plus tard, une autre interview du PDG de Coca-Cola par le même militant de l'association "Interdiction de toutes les boissons sucrées" paraît. Dans cette interview, le PDG affirme que la recette du Coca n'est pas si ancienne que ça et qu'elle pourrait être changée, il trouvera des solutions. Il affirme aussi qu'il apprécie beaucoup Pepsi-Cola, les alter-Colas fabriqués localement et même toutes les boissons sucrées. Il conclue en affirmant que de toutes façons "2% des canettes vendues par sa firme sont empoisonnées".
Immédiatement, le porte-parole de Coca-Cola a réagi en disant que cette interview est une conversation aussi cordiale que très intéressante. Néanmoins, comme cela s’est déjà produit dans une circonstance analogue, il faut faire remarquer que ce que le militant de l'ONG "Interdiction de toutes les boissons sucrées" attribue au PDG de Cocac-Cola, rapportant ses propos “entre guillemets”, est le fruit de sa mémoire de militant expérimenté, mais non la transcription précise d’un enregistrement et encore moins de propos revus par l’intéressé, à qui ces affirmations sont attribuées. On ne peut ni on ne doit donc parler d’aucune façon d’une interview au sens habituel du terme, comme si elle rapportait une série de questions et de réponses qui respectent fidèlement et certainement la pensée précise de l’interlocuteur.
Le porte-parole de la multinationale ajoute que si donc on peut retenir que dans l’ensemble, l’article rapporte le sens et l’esprit de la conversation entre le PDG de Coca-Cola et le militant, il faut redire avec force ce qui avait déjà été dit à l’occasion d’une précédente “interview” : les différentes expressions citées, dans leur formulation rapportée, ne peuvent être attribuées avec certitude au PDG.
Voilà où nous en sommes. Que va faire l'entreprise ?
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