N'oublions pas qu'auparavent, et notamment du fait du jeûne eucharistique, il n'y a avait pas de messes autres que le matin, et on n'avait donc pas vraiment l'occasion de participer deux fois à la messe le même jour. la question ne se posait donc pas.
que vous connaissez mal la pratique catholique !
Dans nos paroisses d'antan, dans nos couvents, dans nos collégiales et cathédrales, les messes au matin se succédaient.
Si on avait de la chance, et on était matinal, dans une grande église avec trois ou quatre prêtres, ou une communauté de religieux, on pouvait assister à plusieurs messes, se relayant de l'aurore à midi, parfois simultanées, célébrées sur des autels différents, non seulement plusieurs messes, mais des messes même diverses, la conventuelle, celle du saint du jour, chantée avec assistance, plus le cas échéant une votive, si le jour le permettait, une de requiem, celle de la férie ou de la vigile, mais de toute évidence, on communiait - si la communion était distribuée, le plus souvent ce n'était pas le cas - une seule fois.
Le droit (CIC can. 831-1) permet d'entamer la messe une heure avant l'aurore. Si le couvent comptait dix prêtres, ce qui n'était pas rare, vous auriez eu dix messes de suite au matin. Dans les églises des réguliers par un indult spécial la première messe du jour peut être célébrée à partir de 2 heures du matin.
Nous avons bien démérité.