Rebonjour à Yves DAOUDAL.
J'ai retrouvé la phrase suivante :
" Les interventions de l'Eglise dans ses instances les plus autorisées (SRI, Vatican...) veulent proclamer la vérité, mais défendre non pas les chrétiens contre les musulmans, ni les musulmans contre les chrétiens, mais la personne humaine partout où elle souffre persécution quelle que soit sa foi. C'est ce que le Concile du Vatican nous a invité à faire. "
Ainsi que la réponse à cette même phrase :
" Pour ce qui est du dernier paragraphe je ne vois pas de cas de persécutions de musulmans par des chrétiens sur des bases religieuses, soit sous forme organisée comme les articles de constitutions de certains pays musulmans sur l'apostasie (par exemple cf. l'article 306 de la Constitution de Mauritanie), comme la loi sur le blasphème au Pakistan, et comme le statut de dhimmi, ou sous forme tolérée (passivité de la police). Les bases religieuses sont en particulier les versets (non abrogés) 5 et 29 de la sourate 9, qui peuvent légitimer les persécutions des infidèles. "
Vous trouverez ces deux phrases sur internet, au bas d'une page intitulée :
" Le Service des Relations avec l'Islam et les persécutions antichrétiennes "
De mon point de vue, à force de se penser et de se vouloir "au dessus de la mêlée", on finit
- par accorder une égalité de traitement, tout à fait singulière, qui encourage les coupables et décourage les victimes,
ou
- par conserver le silence, sinon synonyme d'approbation explicite, du moins synonyme de passivité manifeste, en présence des persécutions commises par les uns et subies par les autres.
Bonne journée.
Scrutator.
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