du jeûne. Au fil des siècles le jeûne était devenu de plus en plus lâche. Mais on le gardait dans la liturgie comme un principe immuable, qui était une sorte de reproche perpétuel à ceux qui l'avaient édulcoré puis quasiment supprimé. Personnellement, c'est à force de dire ces collectes du carême que j'ai peu à peu observé un jeûne. (Et c'est aussi le sens, me semble-t-il, de ce que dit Dom Guéranger chaque fois qu'il aborde la question.)
Sinon vous devez avoir raison sur le fait que ces faussaires ont gardé les collectes mais supprimé le mot jeûne. je n'ai pas vérifié et je vous fais confiance.
En ce qui concerne Matthieu 17, 21 et Marc 9, 29 c'est bien pratique de trouver les "manuscrits les meilleurs". Mais en l'occurrence il s'agit de deux manuscrits parmi les meilleurs, et de toute façon ma référence est la Vulgate. Et je viens de vérifier que les orientaux ont bien ce verset et le mot dans leur Bible (et liturgie) grecque. Donc la messe est dite, et la Bible de Jérusalem et les néo-liturges ont tort, comme d'habitude.
De toute façon il y a le verset où le Christ affirme que les disciples jeûneront quand l'Epoux leur sera enlevé.
Merci pour la citation du cardinal Barbarin. Mais cela me hérisse de voir des assises du jeûne, ou des congrès de la miséricorde, quand on a supprimé l'un et l'autre de la liturgie.
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