Les anciens savaient par expérience, toute la prudence et la réserve que le prêtre devait avoir dans ses relations avec le monde et les personnes du sexe. Alors ne serait-il pas temps de renouer avec cette sagesse? Combien de désastres nous faudra t-il pour comprendre ?
Oui, oui, oui.
Je crois que les trois prêtres ne sont que deux...
Mais c'est surtout le niveau musical et les chansons, tantôt mièvres et new age, tantôt étrangères au Sacerdoce, qui affligent.
Mgr di Falco sait communiquer, mais le but n'est pas d'évangéliser sur le plateau de Drucker... Pitié que de voir les marchands du temple prêts à se moquer de Benoît XVI et d'une soutane, devenir des bonbons au miel en écoutant Soeur Marie Kairouz (qui n'est pas ma tasse de thé non plus)...
Sur Europe 1, Canteloup les avait bien recadrés juste après un entretien...
Evitons de donner des noms et des pistes de nom de prêtres qui ont chuté, comme cela pourrait arriver à chacun selon son état...
Relisons de Graham Greene "La puissance et la gloire".
J'ai un jeune ami prêtre qui a été réduit à l'état laïc (il est donc en règle aux yeux de l'Eglise).
Et c'était (et il demeure) un théologien de la morale familiale.
Il existe toujours sur cette poubelle qui ne se vide jamais qu'est internet un site qui le montre avec son sourire et son col romain, site d'une admiratrice au langage très clair...
Il y a aussi des prêtres qui peuvent "chuter" et qui se reprennent par divers moyens. Ne pas courir systématiquement à l'exclusion... Or il arrive que certaines communautés aient avalé le droit canon, même si cela ne me regarde pas au fond.
Je ne veux pas que nos prêtres soient hyper-distanciés des dames et des enfants. Cela ne me gêne nullement que mes amis embrassent ma fille ou mon épouse (et m'embrassent ou me cognent leur tempe contre la mienne). Il y a saine distance et il y a pudibonderie.
On a le droit de témoigner d'un peu d'affection également de cette manière, sans promiscuité aucune. On peut tutoyer (ce que je ne fais pas) en français ou en latin, sans vulgarité.
Je connais des services des vocations qui feraient bien de différencier les sexes lors des veillées ou des prêtres qui conseillent de connaître la vie (tout le monde comprendra) avant de s'engager à 17 ans...
Je connais des dames honnêtes qui donnent du prénom à leur curé et le regardent comme je regarde parfois un pain aux raisins dans une vitrine...
Cela ne date pas de Vatican II, si cette antienne voulait revenir dans la pensée de certains...
Un ami prêtre ordonné en 1946 m'avait confié que le jour de son ordination des amies du village lui avaient dit qu'il était dommage qu'il devienne prêtre. Je crois que c'est vieux comme le monde. Et puis espérons qu'il y a un écart entre une pensée qui passe par la tête et les actes qui pourraient suivre.
Je me souviens avoir croisé derrière la grille le regard d'une jeune religieuse aux Quatre-Saints-Couronnés passant l'aspirateur sur le tapis de choeur...
Les séminaires et les presbytères ne doivent pas être des monastères cloîtrés, mais pas des salles polyvalentes ouvertes à tous quelque soit l'heure non plus.
Mais la musique sacrée pouvait se passer de ce groupe...
J'aurais honte d'écouter cela et je risquerais même, sans charité, de ne pas retenir un fou rire...
J'avais abordé l'actuel plus jeune des prêtres, car celui qui n'était alors que diacre portait le col romain ! Il était en retraite.
Et à Nevers, un col romain se remarque...
Mon épouse et moi lui demandions s'il cherchait son chemin...
Je crois que ce groupe va se calmer et n'organisera pas de croisières...