À la réflexion je me dis : c'est l'anti-brassens.
Notre-Dame des relous c'est un détournement amusant qui finit presque en vraie prière mais dont la dernière note ("mais vite") un peu blasée et pressante (et donc très moderne) veut nous rappeler à la rappeler : "nan mais vous n'avez pas croire qu'on va faire une vraie prière !".
Brassens c'est l'inverse. Avec lui on est persuadé que le bon Dieu et la sainte Vierge vont s'en prendre plein le nez, mais en fait, quand la chanson est achevée, on entend quelques petites notes qui nous font comprendre que quelque chose avait vraiment été dit dans ces quelques minutes de jeux de langues et de grossièretés.
Le premier c'est un peu la figure du catholique mondain honteux : "je suis catho, je le montre (c'est mon fond de commerce), mais... pas trop." Le second c'est la figure de l'anti-catho qui voudrait que les cathos croient plus en Dieu que lui : "je suis anti-catho, je le montre (c'est mon fond de commerce), mais à la fin je prie, moi."
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