[...] la crise, de l'Eglise, [...] qui n'est rien d'autre que cette "apostasie" de la fin des temps
Oui ! Et vous l'avez bien souligné, cette "fin des temps" est à distinguer de la "fin du monde".
Mais tout de même, à cette sauce, il faut faire un choix :
- soit cette "fin des temps" n'est pas temporelle mais uniquement spirituelle, et dans ce cas toute apostasie, tout schisme, toute hérésie est une manifestation du règne de l'Antéchrist. Et en ce cas, ce n'est pas dire grand-chose que de donner un caractère eschatologique à la crise que nous connaissons ;
- soit cette "fin des temps" est bel et bien inscrite dans le temps, et dans ce cas là vous affirmez que les années 60 ont constitué un tournant sans précédent dans l'histoire du monde, signe annonciateur de sa fin ; vous reléguez au rang de crises mineures la Réforme, le grand Schisme d'Occident (et sa succession papale douteuse, et ses sédévacs, et ses Fraternités, et j'en passe), le schisme Orthodoxe, les gravissimes hérésies du XVIIème siècle, le Catharisme, toutes des crises mineures face à celle qui nous frappe, ce qui me paraît quelque peu disproportionné.
Alors, quid ?
Entre Rome et la FSSPX, il ne s'agit peut-être pas que d'un problème disciplinaire, mais il s'agit à tout le moins d'un problème bien moins grave que d'autres, qui se sont résolus avec le temps, la prière et le Saint-Esprit.
marteo