On semble supposer en posant une telle question que les actuelles discussions doctrinales devraient aboutir forcément à un accord et que par cet accord la FSSPX ferait forcément quelques concessions, si minimes soient-elles, sur la doctrine.
C'est ce que prétendent aussi bien les sedevacantistes que les modernistes, mais leurs affirmations ne reposent sur rien d'autre que leurs propres élucubrations. A nous de ne pas nous y laisser prendre.
La FSSPX a toujours dit, et sans jamais avoir dévié de cette position, qu'il n'était pas question de conclure un accord pratique tant que les problèmes doctrinaux n'auraient pas été réglés.
Les discutions doctrinales entre Rome et la FSSPX ont permis de mettre à plat ces problèmes doctrinaux, mais nullement de les régler. On en est même très loin et la réunion d'Assise qui se prépare en est un signe supplémentaire.
Mais le fait même que le litige doctrinal persiste montre la justesse de la position de la FSSPX. Il serait en effet très facile de régler le problème : il suffirait que Benoît XVI engage son infaillibilité personnelle sur tous les points doctrinaux en litige, mais on se garde bien de le lui demander de peur qu'il ne vienne confirmer la position de la FSSPX (justement à cause de son infaillibilité).
Ce simple fait démontre l'erreur des sedevacantistes comme des modernistes.
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