de vous et de quelques autres. Bien entendu qu'au sein de la Compagnie les tendances soit carrément délétères, Karl Rahner and C°, soit réformatrices aventurées ("école" à nuancer de Fourvière) existaient.
Mais, à moins de confondre le règne de Pie XII avec les Seventies endiablées, elles n'étaient pas prédominantes.
Au demeurant le P. Arrupe lui-même au tout début est assez "classique" et sa première intervention à Vatican II fut mal reçue par l'aile "traînante" comme disait l'abbé Berto si ma mémoire est bonne.
Par la suite, le nouveau Général a épousé les lubies de son temps et les a activement promues jusqu'à changer profondément l'orientation et la mission de la Compagnie, faisant advenir à mon sens une néo-Compagnie au sens où G*lias parle de néo-christianisme. Soyons juste et reconnaissons qu'il ne fut pas tout seul à cette époque à se tromper si lourdement.
Au début des années 1970, il y avait encore une base pour le courant dit de la Vera Societas qui avait sollicité une autonomie disciplinaire au sein de la Société pour échapper au passage d'Ignace à Arrupe. Hélas, 3 fois hélas, Paul VI n'a pas osé faire droit à leur revendication : il est vrai qu'il y avait beaucoup d'Espagnols et que le pape avait ce pays en grippe du temps de Franco. Il n'imaginait sans doute pas jusqu'où "l'obéissance" au sens jésuite pouvait aller dans le ... contre-témoignage.
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